mardi 29 septembre 2009

ACHIERPOINTCOM ZINE # 5



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Un zine pointu et déconneur qui revient d'entre les morts, édité par les mecs de Shit in Can Records. Marius Billabong, Matthieu Oxbow, Philippe Quicksilver, etc. (c’est l’équipe) y parlent en connaissance de cause de garage rock et de cinéma d’exploitation.


La « drogue » est le fil conducteur de ce numéro, la thématique du mois. Du pain béni.



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Pour la partie musicale, que des interviews en prise live - à l’ancienne et à l’arrache - des Magnetix, Woven Hand, King Automatic, Sheriff Perkins, etc.


Bon, généralement, on crie rarement au génie quand on survole une interview de garageux. C’est parfois la fête du slip. Mais ces entretiens se laissent lire et je dis respect pour l’immersion totale – et risquée – dans le sujet.



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Le poster !


La partie cinéma, par contre, est plus cadrée donc plus solide. On y trouve une conférence de presse de Matt Groening et David Sliverman (Les Simpsons, Futurama), pas avares en anecdotes.


Une interview passionnante de Noel Lawrence, porte parole du cinéaste underground J.X. Williams qui, selon la légende, aurait pondu le meilleur film expérimental du monde, sauf qu’il n’a été projeté qu’une fois devant 30 personnes avant que la mafia (productrice du film) ne s’empare des bobines. Encore un de ces destins brisés dont les revues de ciné bis ont le secret.


Enfin, une excellente filmographie sélective, originale et brièvement commentée ; The Connection est un putain de film sur la drogue, je confirme !



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Pour le reste, plein d’autres trucs que je vous laisse le soin de découvrir, parce qu’on va pas y passer la journée non plus. Mieux vaut commander directement l'objet, vous gagnerez du temps.


Avec un peu de chance vous pourrez même coupler votre commande avec le split 7" The Last Rapes of Mr Teach / Movie Star Junkies (cool reprise de Lee Hazlewood), et le LP des Horribly Wrong, deux disques qui doivent paraître très prochainement chez Shit in Can Records.


Si c'est pas un forfait-garage-contrat-confiance clef en main, je ne m'y connais pas.


Contact : achierpointcom@achierpointcom.com



dimanche 27 septembre 2009

SEB, DAVID, JONATHAN ET LES AUTRES...




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VERNISSAGE SEB CAZES + DAVID & JONATHAN @ TOTAL HEAVEN - 18/09/09

Par Papa Jazzy


Passage éclair à Total Heaven pour le vernissage de ce bon vieux Séb Cazes - aka Séb le Putois, ex-emo-kid et illustrateur bien connu dans la région Midi-Pyrénées. 


Si je me souviens bien, Séb était fan des boulots de Dave McKean et Bill Plympton dans ces jeunes années. J’imagine qu’il y a encore de ça - et plein d'autres choses - dans ses planches et peintures qui sentent bon la tourmente et l’introspection punitive… 


Séb ne vient jamais à Bordeaux, aussi c’est l’occasion rêvée pour découvrir ses œuvres jusqu’à fin octobre, ou du moins les voir de plus près.

 


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David & Jonathan


L’expo est accompagnée d’un showcase musical de David & Jonathan. Il s’agit de David des Weakends/Meatards et de LL Cool Jonathan. Deux sacrés blagueurs. 


Second concert du groupe et déjà une affaire qui roule, David connaît le garage-psyché sur le bout des doigts et Jojo matraque ses futs à peu près en cadence (parce que ni bourré, ni trop stressé, dixit l’intéressé). Ca joue hyper fort, un peu dans la veine des Hospitals en moins déstructuré, avec des surcouches de réverb' et d’écho. Cool.



FACE UP TO IT PARTY @ L'HOTEL PARTICULIER - 18/09/09



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Face Up To It



On se retrouve une heure plus tard à l’Hôtel particulier pour la soirée tribute à Face Up To It. 


L’Hôtel particulier, c’est un squat d’artiste où s’organisent des concerts depuis peu. Une ancienne discothèque planquée derrière la gare et qui s’élève sur deux niveaux, avec des antichambres et des petits recoins qui laissent rêveurs. 


Un chouette endroit. Et puis c’est toujours excitant de passer la voie ferrée pour fureter dans le Bordeaux insolite.

 


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Maman Jazzy



Malgré l’odeur d’égouts qui refoulent et un dress code noir de chez noir quand on pénètre dans le lieu, l’ambiance est à la coule. 


Qui dit hardcore dit ambiance bon enfant de toute façon… et très masculine. Le pit est super viril mais fairplay, genre réunion de vieux potes qui se prennent pas la tête et se tripotent le cul dans le stage-diving.



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Donald Washington in the pit


 

On loupe quelques groupes car arrivés tard/partis tôt et un peu bourrés entre les deux. Mais je suis bien emballé par les sets nerveux qui s’enchainent. C’est comme à l’Ecole des fans, je mets des bonnes notes à tout le monde et lève le bras à l’unisson. 


Les sets sont entrecoupés de mini-dancefloors secousse/musique des îles. Parfait pour faire danser les filles et les pochards occasionnels dans mon genre.


 

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Donald Washington



On arrive pour la reformation plus vraiment surprise de Donald Washington, du moins pour ceux qui ont suivi l’affaire sur le blog de Guillaume Gwardeath. Pot pourri de vieux tubes et de reprises (Hutch et Minor Threat), les mecs n’ont rien perdu de leur superbe et ça fait bien plaisir de les retrouver, même si ce n’est pas tout à fait la formation originelle (Marie était quand même bien plus sexy que M. L’Ours).



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Kiss the Bottle


 

Kiss the Bottle dans la foulée, pour un trip emocore old school exécuté par des professionnels du genre (connexion Flying Worker/Amanda Woodward/Undone). 


Un chouette retour en arrière qui me rappelle tous les bons trucs qui figuraient sur les mix K7 que Christophe Mora (Stonehenge distro et batteur de Kiss the Bottle) confectionnait avec amour et envoyait à ses "clients" dans les années 90. On le remerciera jamais assez pour ça, vraiment.

 


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Chambre froide


 

Par contre, impossible de me souvenir précisément de Chambre Froide (Gasmask Terror crew) ni de Face Up To It. Si ce n’est que ces derniers sont très fun, pas de doute, et que ça devient un peu n’importe quoi dans le pit. Faut croire que je suis déjà bien parti moi aussi… 


Je me souviens seulement de la pénurie de bière pendant leur set qui conduit à un exode massif de la population (moi le premier, vieux réflexe) alors qu’il reste encore deux groupes.

 


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Face Up To It


 

Du coup, je loupe Koenigstein Youth de St-Etienne, entre autres. J’étais sensé faire une chronique de leur 45t mais je dois avouer que c’est pas mon truc, trop violent. Désolé.


Je loupe aussi Abject Object (ex-Tekken et actuels X-or, Arrache toi un oeil, etc.) qui, de toute façon, ont annulé la date quelques jours auparavant. C’est bien dommage, surtout qu'ils viennent de sortir une démo de hardcore old-school qui est pas mal du tout. Vous pouvez la choper

 



dimanche 6 septembre 2009

SKATEPLOITATION !!!





David P., c’est le photographe attitré de Noir de cou (attention, je parle pas des photos péraves du blog, mais des très beaux clichés de The Intelligence, Frustration, Justice Yeldham, etc. que vous avez pu découvrir dans le n°1 du zine). C’est aussi le patron des éditions Imagora qui publient le fanzine du même nom, ainsi que plein de petits carnets de dessinateurs/graphistes divers et variés que nous vous recommandons chaudement.



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The Intelligence par David P.




Comme il fait toujours 3000 trucs en même temps, pensez bien qu’on s’est pas gêné pour lui rajouter une couche de boulot, genre il n’y verra que du feu. Du coup, le voilà en charge de plancher sur un mini-dossier « skateploitation » (= l’exploitation du skate en chanson) pour le numéro 2 de Noir de cou…



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Et comme il fait pas les choses à moitié (jusqu’à un certain point du moins), il nous a dégoté de sacrées perles vinyliques. Il nous a aussi envoyé quelques vidéos glanées à droite à gauche pour nous faire rigoler, ici à la rédaction. Vidéos qu’il serait dommage de laisser perdre puisque nous ne pourrons pas les inclure dans la version papier du zine, vous vous en doutez.

Voici donc une petite sélection de vidéos « spécial skateboard » fièrement présentée par le club sportif et artistique de Noir de cou, en attendant la suite…